Le droit à la DÉCONNEXION
•••••••••••••••••••• Afin de protéger la santé des salariés, la CFE-CGC revendique le droit à la déconnexion, qu’elle a défendu lors de la négociation de l’ANI sur la qualité de vie au travail. La CFE-CGC prône un partage équilibré entre les temps de vie personnelle et de vie professionnelle. La vie professionnelle ne doit pas s’inviter dans l’espace personnel. La seule solution est d’inciter par la négociation l’employeur à bloquer l’accès aux messageries, smartphones et SMS au-delà d’une certaine heure le soir et jusqu’à une certaine heure le lendemain matin, pendant le week-end et pendant les fermetures pour les salariés qui ne sont pas en mission ou en déplacement.
A défaut de la mise en place du droit à la déconnexion, la CFE-CGC estime qu’il conviendrait de réclamer la prise en compte des heures supplémentaires réalisées en dehors des horaires de travail.
La CFE-CGC défend également l’idée, reprise dans l’ANI sur la qualité de vie au travail, qu’il est nécessaire de former les salariés, l’encadrement et les membres de la direction à un usage pertinent des smartphones, ordinateurs, tablettes.
Enfin, la CFE-CGC met en garde contre la pratique du Bring Your Own Device (BYOD) qui consiste pour le salarié à utiliser ses équipements personnels (smartphones, ordinateurs, tablettes) dans un contexte professionnel. Le risque est qu’il n’y ait plus de frontière entre la vie professionnelle et la vie privée.
Le temps de repos des salariés au forfait-jours doit être respecté. S’il peut être dérogé à la durée maximale de 218 jours par an par accord collectif ou par accord entre le salarié et l’employeur, la CFE-CGC préconise de ne pas dépasser 225 jours par an et d’augmenter les durées de repos journalier et hebdomadaire pour préserver la santé et la sécurité des salariés : 13 heures pour le repos quotidien (11 heures dans le code du travail) et 61 heures consécutives (48 h + 13 h) pour le repos hebdomadaire (35 h dans le code du travail). Ces recommandations sont d’autant plus faciles à respecter que le droit à la déconnexion existe dans l’entreprise..