4e journée – Mobilisation du 11 février

••••••••••••••••••• Et de quatre ! Après les impressionnants défilés du 19 et du 31 janvier, les 3e et 4e journées de mobilisation nationale interprofessionnelle contre la réforme des retraites, organisées mardi 7 février puis le samedi 11 par une intersyndicale très soudée (CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, FO, UNSA, Solidaires, FAGE, FSU, UNEF, VL, F!DL, MNL), ont une fois encore démontré la forte opposition de l’opinion publique et des salariés contre la réforme gouvernementale dont l’examen du projet de loi a débuté le 6 février à l’Assemblée nationale.
À Paris comme dans de très nombreuses villes de province, partout les mêmes images : des cortèges denses et pacifiques pour dire non au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisation, une réforme injuste et brutale contre laquelle la pétition intersyndicale flirte désormais avec le million de signataires. « On est au cœur d’un mouvement qui ne faiblit pas, a commenté François Hommeril, président de la CFE-CGC. J’envoie un message à tous nos collègues mobilisés partout en France, et qui viennent dire avec la CFE-CGC que cette réforme est totalement injustifiée et que le décalage de l’âge de départ à 64 ans doit être retiré. » « Nous voulons faire échec à cette réforme, appuie Gérard Mardiné, secrétaire général confédéral. Le débat parlementaire a commencé et nous voulons que les députés comprennent nos arguments de bon sens et chiffrés, afin de ne pas augmenter l’âge de départ en retraite. »

L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement

CFE-CGC | CFDT | CFTC | CGT | FO | UNSA | Solidaires | FAGE | FSU | UNEF | VL | F!DL | MNL

Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.
Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs sur 10 se disent opposés au projet de réforme.
Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.
Durant la poursuite des débats parlementaires, les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse vont poursuivre la mobilisation et l’amplifier. Ainsi, elles appellent à une journée d’actions interprofessionnelles sur l’ensemble du territoire le 16 février. A cette occasion, les secrétaires généraux ou présidents des organisations syndicales manifesteront à Albi pour appuyer l’ancrage fort de ce mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans  les  plus grandes.
Par ailleurs, les parlementaires appelés à se prononcer sur ce projet de réforme doivent entendre comme le gouvernement, le mécontentement de la population, et rejeter massivement ce texte. Il en va de leur responsabilité. C’est dans ce cadre que l’ensemble des secrétaires généraux et présidents écriront à chaque parlementaire de l’arc républicain pour réaffirmer notre opposition et celle de la population. Parallèlement, nous appellerons nos structures locales à interpeller députés et sénateurs dans leurs circonscriptions.
Enfin, si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraités à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain. L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.
L’intersyndicale se réunira le 16 février au soir. D’ici là, elle appelle le gouvernement à retirer son projet de loi et les parlementaires à prendre leurs responsabilités face au rejet massif de la population face à ce projet injuste et brutal.
Paris, le 11 février 2023.

 

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